La première raison est pour éviter l'assemblage. Dans la plupart des cas, une fois la dernière maille rabattue, il n'y a plus rien à faire! La deuxième raison est la possibilité d'essayer le chandail au fur et à mesure qu'on le tricote pour voir s'il convient et faire les ajustements nécessaires: particulièrement intéressant si on fait une taille pour le haut du corps et une taille pour les hanches, par exemple. Le gros inconvénient de ces modèles, pour certaines, c'est qu'ils doivent être tricotés tout d'un pièce, avec des aiguilles circulaires assez longues étant donné le nombre de mailles et que le tricot devient de plus en plus lourd alors que le tricot avance. Par ailleurs ces chandails ont généralement des manches raglan et certaines personnes trouvent qu'elles ne sont pas assez définies (le style est peu flatteur pour les personnes ayant des épaules tombantes). Également, les cols sont le plus souvent ouverts également sur le devant et dans le dos, en particulier quand la jonction entre le dos et le devant se fait dès le début, laissant l'arrière du cou découvert; il existe cependant des modèles où le dos monte plus haut grâce aux rangs raccourcis et des modèles où le col étant ajouté à la fin, on peut l'ajuster. Presque tout peut se tricoter en "top-down" : chapeaux, vestes ou cardigans (avec ou sans coupe, le fameux "steek"...), toutous, gants-mitaines-moufles, bas... Enfin, tous les "top-down" ne sont pas égaux... certains sont très simples, d'autres plus de fantaisie mais une chose est certaine, on a avantage à bien vérifier son échantillon et toutes les mesures du patron pour ne pas se retrouver avec un chandail à défaire au complet ou à couper pour ajouter de l'ampleur....
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